Les 2 articles ASTRONOMIQUES

Ce document contient le deux sujets que nous avons joint dans le même document vu qu’il sont tous deux astronomiques.

Sujet N°1

Les enveloppes creuses des planètes et les comètes.

Dr. STRUL Salomon Le 3 juin 2023

Nous avons pu voir sur la Lune et sur Mars, endroits où l’home s’est posé ou a déposé un engin, que le sol était couvert de poussière. On peut se poser la question d’où vient cette poussière vu qu’il n’y a pas d’atmosphère pour produire une érosion des roches locales.

Nous savons que chaque planète à une vitesse de libération de son champ gravitationnel qui lui est propre et qui dépend de la mase de la planète.

Le champ de gravitation d’une planète s’étend en théorie jusqu’à l’infini, avec une décroissance en 1/R² R étant la distance par rapport au centre de gravitation de la planète.

Si des particules se trouvent dans le champ de la planète, selon sa vitesse et va continuer sa trajectoire ou va s’écraser sur la planète. Toutes les particules « proches » de la planète c’est-à-dire celles se trouvant à une valeur suffisante du champ de gravitation, vont tomber sur la planète et constituer la poussière constatée sur la Lune et Mars ou va bruler dans l’air si la planète a une masse suffisante pour garder une atmosphère.

Donc l’espace astral proche d’une planète contient moins de particules que le vide intersidéral. On peut dire que le vide est plus « intense » proche d’une planète qu’a grande distance de celle-ci.

Ceci a une importance capitale en réalité pour les satellites et les cosmonautes.  

En effet, les satellites et les objets utilisés par l’homme dans sa conquête de l’espace se trouvent justement dans cette zone de vide poussé et sont protégés des particules, tant microscopiques que plus importantes passant dans cette zone. Naturellement cela s’applique aussi aux astéroïdes qui peuvent entrer en collision avec la terre si leur vitesse n’est pas suffisante et si la proximité le permet.

Donc chaque planète qui a une masse suffisante, crée autour d’elle une sphère de vide protecteur poussé qui l’englobe et voyage avec elle. C’est ce que j’ai appelé l’enveloppe creuse de la planète.

Cela a une importante pour un autre phénomène insoupçonné !

En effet, la densité de particules dans le vide intersidéral est nettement plus importante que dans l’enveloppe des planètes, bien que très faible par rapport à une véritable atmosphère.  

Ce phénomène explique curieusement, l’existence des comètes.

En effet : Une comète est un rocher de masse importante, de l’ordre de 1011 à 1013 kg qui a une trajectoire elliptique très allongée, de grand diamètre bien supérieur à un milliard de kilomètres (pour rappel, la distance Terre-Soleil n’est « que » de 150 millions de kilomètres), qui passe autour du soleil de façon périodique (souvent des dizaines d’années) et qui semble trainer derrière elle une « queue ». Cette queue est de longueur variable au cours du temps, s’allonge à l’approche du soleil et se « résorbe » lorsque la comète s’en éloigne.

Selon des photographies prises à proximité des comètes, cette queue en réalité n’existe pas. Il s’agit simplement d’un phénomène optiques luminescent du à l’ionisation des particules cosmiques mentionnées auparavant par la vitesse de la comète. Au fur et à mesure que la comète s’approche du soleil, la densité de particules augmente comme une espèce d’atmosphère très raréfiée. L’ionisation devient de plus en plus forte et la trainée laissée par la comète ressemble à une queue de plus en plus longue.

Toutes fois la distance de la comète par rapport au Soleil au périhélie (point le plus proche du Soleil) est trop grande pour évaporer la comète qui est constituée d’une roche poreuse (de densité d’environ 470 kg/m³) comme une espèce de pierre ponce.

Rappelons que l’eau a une densité de 1000 kg/m³, soit nettement plus dense qu’une comète. Il y a peu de chance que de l’eau se trouve sur une comète même en profondeur vu que le rayon d’une comète est de l’ordre de 5km environ et avec la porosité du sol, l’eau se serait évaporée depuis longtemps dans l’univers, même si la température est basse. La glace aurait sublimé.

Lorsque la comète s’éloigne du soleil on a une impression que la queue se « résorbe ». En réalité la gravité d’une comète est tellement faible que sur la dernière comète où l’home a pu poser un lemme TCHURYUMOV-GERASIMENKO, l’appareil s’est renversé suite à un petit jet d’air mal dirigé et toute l’expérience a du être interrompue.  

Vu la faible gravité, il est absolument impossible qu’une comète résorbe sa queue dont la longueur a pu être estimée à plus de 80 millions de kilomètres !

La « queue » de la comète est finalement explicable par la densité de particules dans l’espace intersidéral et disparaitrait si le vide était aussi poussé qu’à proximité d’une planète, quelle qu’elle soit.

Sujet N°2

Le changement permanent de l’axe de l’ecliptique terrestre

Je reprends quelques données chronologiques :

Le calendrier grégorien est un calendrier solaire conçu à la fin du xvie siècle pour corriger la dérive séculaire du calendrier julien alors en usage. À la demande du pape Grégoire XIII, Galilée a préparé les bases d’un nouveau calendrier depuis 1579. Il a été adopté par Grégoire XIII, dans la bulle pontificale Inter gravissimas du 24 février 1582 et a remplacé le calendrier julien dans l’ancien empire romain d’occident. L’empire Romain d’orient considérant que s’est une invention papale, catholique l’a rejeté et a continué à utiliser le calendrier Julien jusqu’au 25 octobre 1917, date à laquelle Lénine l’a imposé en Union Soviétique. Ainsi le 25 octobre est devenu 7 novembre 1917 comme sur toute la Terre, soit un saut de 13 jours !

En effet, entre le calendrier julien et le calendrier grégorien, il y a une différence de 13 jours.

Normalement, la nouvelle année devait se situer à l’aphélie de l’orbite terrestre soit le 1er janvier. Or actuellement le passage à l’aphélie se fait le 22 décembre soit au Solstice d’hiver. Du temps de Galilée, la nouvelle année tombait le premier janvier avec le solstice. Il y a actuellement un écart de 9 jours. Cet écart ne va plus bouger puisque actuellement, les horloges officielles sont adaptée lorsque l’écart dépasse une seconde temporelle.  

Cela a encore une autre signification astronomique. C’est que l’axe de l’ellipse que suit la terre sur son orbite, bouge en permanence dans l’espace. La Terre tourne en moyenne en 365 jours (conventionnellement, 366j les années bissextiles). En moyenne approximative l’ellipse est parcourue de 1degré astronomique par jour. En effet, l’ellipse astronomique autour de son centre a un angle de 360° (trigonométriques). On peut l’estimer, entre l’époque de Jules César et Galilée d’avoir tourné de 13 jours (différence entre le calendrier catholiques et orthodoxe) soit 12° d’arc. Mais actuellement la nouvelle année le 1er janvier ne tombe pas à l’aphélie (point le plus éloigné du soleil) qui elle tombe le 22 décembre soit le solstice d’hiver. Il y a donc encore une différence de 9 jours soit 9° d’arc. Depuis Jules César, l’axe de l’ellipse a tourné donc de 22degrées d’arc jusqu’à nos jours. Cette rotation est irrégulière et dépend de multiples facteurs astronomiques impondérables. Notamment l’augmentation progressive de la masse de la planète avec l’arrivée des météorites et de particules de l’espace.

Ce qu’il faut retenir c’est que la terre tourne sur ellipse qui tourne elle-même dans l’espace ! Lentement mais surement !

Dr. STRUL Salomon